UNE SALE HISTOIRE
à 13H40
Du 7 au 29 juillet – Relâches les LUNDIS 10, 17, 24 – Salle 1
Contemporain / Durée : 1h30 / Plein Tarif: 24€ / Tarif OFF: 17€
À partir de 12 ans
CRÉATION AVIGNON 2023
Résumé
Salement inspirée d’une Sale Histoire de Dostoïevski.
De violentes grèves et manifestations secouent le pays.
Ivan Pralin est le manager d’une des entreprises de son père. Il mène une vie solitaire et ritualisée où fantasme et réalité se mêlent au sein de journées qui semblent se répéter à l’infini.
Le jour où il pense enfin répondre aux exigences de rendement qui lui sont imposées, il est en fait remplacé.
Pour prouver à son père et accessoirement au reste de l’humanité qu’ils se trompent à son sujet, Ivan s’invite au mariage d’un de ses employés.
Le reste est une sale histoire.
Générique
De Benjamin Brenière
Mise en scène : Julie Cavanna
Avec : Benjamin Brenière, Éric Herson Macarel, Leïlani Lemmet, Matyas Simon
Assistante mes : Joy Belmont, Costumes : Coline Ploquin, Scénographie : Caroline Mexme, Lumières : Moïse Hill, Musique : Raphaël Sanchez, Chorégraphie : Johan Nus, Vidéos et Photo : Romain Redler
Production Théâtre des Béliers
Contact diffusion : Les Béliers en tournée / camille@beeh.fr
LA PRESSE
Festival Off : « Une sale histoire » : on a adoré !
Adaptée d’une nouvelle de Dostoïevski cette sale histoire se déroule de nos jours et si le fond est sombre, la forme est légère, c’est une comédie rondement menée qui nous est présentée, jouée par 4 comédiens convaincants. Une comédie qui s’achève sur une question dont Ivan pense avoir la réponse, et nous ?
Festival Off d’Avignon : « Une sale histoire », sur le miroir de nos failles
Bien servi pour quatre excellents acteurs et une scénographie contemporaine judicieuse, le public pénètre dans la sphère privée et découvre un personnage miroir grossissant de nos failles. Le spectacle rythmé, esthétique est mis en scène par Julie Cavanna. Jouant également, Benjamin Brenière à l’écriture s’est inspiré de la nouvelle de Dostoïevski. Avec au final une porte ouverte sur les versions, la pièce questionne sur la quête d’identité sociale, le manque de reconnaissance, l’amour nécessaire à la confiance.
Le mot de la metteuse en scène
“Une Sale Histoire” est une comédie grinçante qui vient questionner notre besoin d’identification sociale et nos convictions morales et politiques.
La pièce débute par une plongée dans le quotidien redondant d’Ivan Pralin qui n’est pas sans rappeler “Un jour sans fin”, le film de Harold Ramis. Quarantenaire névrosé et solitaire, il subit la pression continuelle de son patron qui se trouve aussi être son père.
En s’inspirant de la nouvelle éponyme de Fiodor Dostoïevski, Benjamin Brenière, a développé le personnage de cet homme en mal d’amour, incapable de trouver sa place dans la société ni de faire corps avec ses convictions, prêt à tout pour rassasier son inassouvissable besoin de reconnaissance.
Julie Cavanna
Une pièce très touchante et drôle.
Les acteurs sont excellents et réussissent à jouer des personnages aux caractères très différents. La mise en scène est très à propos.
Nous avons tous accrochés et nous avons beaucoup débattus sur les thèmes soulevés.
Nous conseillons 😌
Géniale adaptation de la nouvelle de Dostoevsky, Lumineuse mise en scène, rythme entrainant (avec mêmes quelques brefs instants dubstep), des variations, de l’audace, de la modernité, tout en portant magnifiquement les messages de la pièce originale.
Un grand bravo aux acteurs et à la Metteuse en scène…
Belle histoire d’un clown inadapté et manipulé qui finira par imploser. Du début à la fin Ivan Pralin laissé un sentiment de pitié de part sa vie vide et fade. Le patronat l’a placé à un poste qui finira par le détruire. On ne le plein pas, ce dernier n’est pas des plus érudit. Il est inconscient de son statut et de celui de ses employés. Les 4 comédien.nes sur scène délivré une prestation superbe. La mise en scène est efficace, inventive avec peu de décors. La première partie de la pièce nous embarque dans un routine bétonné ne laissant aucune place à l’humain pour laisser Pralin exploser en plein vol après s’être fait jeter. Manque de bol les débris arrive jusqu’au mariage d’un de ses employés. Entre discours déformé, rave party improvisé dans la salle des fêtes, Une Sale Histoire de Benjamin Brenière reprend avec brio le texte de Dostoïevski en le peignant avec les travers de la macronie et des luttes sociales actuelles.
d’excellents acteurs, des qualités dans la mise en scène, mais des longueurs, des lourdeurs, des répétitions et des effets inutiles…. la pièce laisse m’a laissée sur ma faim quant au sujet, j’ai vainement attendu que quelque chose de réellement inattendu se produise… Laisse un goût de vide. Dommage !